Contexte

Chaque français produit en moyenne 1 kg d’ordure ménagère chaque jour, auquels s’ajoutent les déchets produits par les activités économiques (déchets industriels en particulier)

Sur 37,9 millions de tonnes de déchets collectés par le service public en 2009 (essentiellement ordures ménagères) :

– 21.4 % font l’objet d’un traitement dans l’objectif d’une valorisation matière, les matériaux les composant étant destinés au recyclage,

– 15 % d’un traitement biologique dans l’objectif d’un retour au sol de leur fraction organique,

– 30,2 % sont incinérés dans des installations permettant une valorisation énergétique,

– 27,2 % sont mis en site de stockage de déchets non dangereux,

– 4,5 % sont éliminés dans des installations de stockage de déchets inertes,

-1,7 % sont incinérés dans des installations d’incinération non équipées de récupération d’énergie.

Selon la loi, depuis le 1er juillet 2002,

• seuls les Centres de Stockage de Déchets Ultimes sont autorisés en France
• seuls les résidus ultimes,
  c ’est-à-dire ceux « résultant ou non du traitement d’un déchet, qui ne sont plus susceptibles d’être traités dans les conditions techniques et économiques du moment, notamment par extraction de la part valorisable, ou par réduction de leur caractère polluant ou dangereux », seront admis dans ces décharges.

Dans la pratique, des délais d’application plus ou moins longs selon les régions sont nécessaires.

Dans le cas de l’agglomération montpelliéraine, le choix du traitement par méthanisation de la part fermentescible a été fait. Il ne concerne toutefois que 28 % des ordures ménagères, et nécessite en outre un tri préalable efficace. Enfin, le reste doit être mis en décharge !